Départ en 29ème position, le bonheur : pas de camion ou très peu et la piste pour nous, un régal. Les 300 premiers km sont vraiment super, puis première galère à la sortie d'un grand plateau roulant. Nous nous "tanquons" dans du fesch/fesch, il nous faudra une bonne demi-heure et l'utilisation du coussin de levage pour nous en sortir avec en prime un pneu crevé.
Nous allons crever une deuxième fois au milieu de la spéciale, les pneus arrière ont chauffé sur le SHOT où nous avons roulé trop vite à basse pression ; mauvaise option du jour que nous allons payer cher...
La fin de la spéciale approchant, nous roulons de nuit sur une piste, plus que vingt kilomètres, sûrement un peu de relâchement et nous tapons très fort un pierre se trouvant au milieu des traces de la piste. Arrêt rapide pour constater les dégâts, le choc à été violent, le pont avant à dû se déformer, l'huile coule du pont avant... pour nous Dakar s'éloigne....
Nous décidons de supprimer l'action du pont avant et de continuer pour rejoindre l'arrivée. La piste est défoncée par tous les camions qui sont passés, gros "tanquage" à 800 de l'arrivée avec en prime un pneu arrière qui a "rendu l'âme". Nous n'avons plus de pneu de secours et pas d'assistance ce soir.
Il nous faudra encore une demi-heure et l'utilisation du coussin de levage pour nous en sortir.
Enfin l'arrivée, d'après les dégâts, nous allons essayer de réparer car nous ne pouvons pas rester en deux roues motrices. Nous décidons de récupérer un mécano que nous avons repéré lors de notre premier passage à TIDJIKJA. Les mécanos mauritaniens font, paraît-il, des miracles. Il va nous en falloir un pour repartir...
Au début du jour, nous avons réussi à replacer le pont avant en assurant une étanchéité convenable. Tout le bivouac nous à donné un coup de main, LUC ALPHAND qui nous à prêté deux pneus, DOMINIQUE SEYRIES (MITSU) et KTM de la visserie, NISSAN, une pompe à huile, vraiment sympa.
La télé nous a filmé en train de "mécaniquer", il est 9hoo du matin, nous n'avons pas dormi, pas mangé grand chose et repartons sur une spéciale annoncée comme terrible. Dominique SEYRIES (manager de MITSU) nous a dit que pour eux, il leur faut 7à 8 heures pour passer...